Concours de FanFictions

Petit rappel des règles

Citation :

Le thème ?
Le thème imposé est "Anniversaire guildwarsien" : racontez nous un anniversaire (votre personnage, votre guilde, ou même un pnj). Seulement, (et ce pour favoriser l'industrie des fabricants de casquettes et chaussettes chez qui nous nous approvisionnons), vous devez, à un moment ou à un autre, mentionner notre guilde : INV (In Nomine Veritas, pour les curieux). Libres à vous de nous mentionner directement, ou de manière détournée (L'humour, c'est le bien).

Et ça doit être long ?
De une à trois pages, format Word, taille 12. (à la base on avait prévu plus long, mais à force de procrastiner, on a préféré raccourcir, vu le peu de temps qu'il reste...)

C'est bien joli tout ça, mais j'en fais quoi, moi de mon texte maintenant ?
Une adresse email a spécialement été créée : concours.inv@hotmail.fr
Vous avez jusqu'au samedi 5 juin, 23h59 avant que la délibération ne commence. Ce sont les 3 fans de RP INV qui feront office de jury. N'oubliez pas de préciser votre pseudo IG dans le mail, qu'on puisse vous contacter pour la remise des prix.

D'ailleurs, c'est quand, cette remise des prix ?
La remise des prix et l'annonce des gagnants aura lieu lors de notre grand évènement d'anniversaire, le 12 juin 2010 à 14h30 à l'Arche du Lion. (Nous vous préviendrons en cas de changement de plans)

Et on gagne quoi ?
Je ne savais pas les auteurs de fanfics aussi vénaux !
Plus sérieusement, il y aura pleein de beaux cadeaux, mais on en a tellement en stock qu'on ne sait pas encore en quoi ils consisteront précisément. D'ailleurs, tout le monde aura un petit quelque chose.

si vous avez d'autres questions, c'est ici qu'il faut les poster

Nouvelle date limite !!
Jeudi 10 juin, 23h59 !

Et voici enfin le classement, que vous attendiez tous.
Je tiens d'abord à remercier tous les participants pour leurs textes de qualité. Le choix a été rude, nous avons du voter une deuxième fois car le premier tour nous avait apporté une triple égalité en tête.

Les gagnants qui n'avaient pas pu être là pour la remise des prix peuvent me contacter par MP pour organiser un rendez-vous afin de recevoir leur prix.

En 6eme position : Tenebro Darkdream
Il a gagné un cadeau du 1er anniversaire, et 2 cadeaux de Nicholas le Voyageur
Voici son texte :

Citation :

Happy Birthday Shyk


Tenebro marchait dans le hall. Les catacombes de l’île des morts lui semblaient vivantes. Certes, ce n’était pas là qu’il avait grandi, mais il se sentait comme un bébé dans le ventre de sa mère.
Les têtes des diverses créatures que sa guilde et lui avaient abattues étaient accrochées aux murs. Il y avait même, au fond des catacombes, dans la zone où de la fange stagnait, un tentacule tranché par Shyk, son vieil ami, à Zhu Hanuku. Tenebro voyait également un fragment de la lame de Shiro, que Xinae avait brisée, quand il était tombé du dos de Kuunavang, en essayant de la frapper avec sa canne. Tenebro revint au centre du hall. L’eau coulait paisiblement, et passait sous les catacombes, approvisionnant une nappe phréatique. Tenebro avait souvent vomi là, à cause des litres de bière qu’il buvait chaque soir. Une caisse et deux barils étaient marqués du logo da la société In Nomine Veritas, exportatrice de produits à consommer, allant de la saucisse de gaki à la carapace de mantide fourrée à la viande de lynx, le tout arrosé d’un bon vin de riz, en passant par la simple pomme.
Tenebro avait bien rédigé et appris son discours. Il devait le réciter en l’honneur de Shyk, qui venait tout juste d’avoir vingt sept ans, mais pas toutes ses dents (il s’était un jour pris dans la mâchoire un coup de point d’un norn qui se nommait Katrobu). Il s’inquiétait. Cela faisait environ deux heures que Xinae, Fiviss, Kryf, Mopu, Choum, Ercazz, Aldaran et Evany auraient du arriver. Tenebro récita à nouveau son discours. L’intonation était parfaite, les pauses longues et profondes permettaient une bonne compréhension, et la voix de Tenebro était assez émouvante. Certes Evany n’avait pas précisé quel genre de discours Tenebro devait réciter pour l’anniversaire de Shyk. Soudain, il entendit un rot.

- Nan, mais franchement Mopu, tu aurais pu te retenir !

- Comment veux-tu lui apprendre les bonnes manières Evany ?

- En lui apprenant à bien se tenir, tout simplement.

Tenebro était rassuré.

- Alors Tenebro ! Waaoouuuh, c’est magnifique ! Quelle belle décoration ! déclara Evany

- Il faut aimer le genre gothique… rétorqua Shyk

Des crânes étaient enfoncés dans des pieux, Tenebro portait une robe en os, et plusieurs coupes étaient disposées sur la table, contenant un liquide rouge.

- Rassure-moi Tenebro, ce n’est pas du sang, hein ?

- Graou, graou, moi être Mopu et aimer sang.dit ce dernier en rigolant.

- Où a-t-on laissé la laisse de ce primaire ? demanda Xinae, dans toute sa splendeur avec une robe d’Itrom et Erem

-Nan, pas la laisse ! Nan ! cria Mopu en courant vers l’arsenal.

Mopu, qui se plaisait à passer pour un être particulièrement vulgaire et parfois, simplet, était en fait un homme raffiné. Il pouvait délibérer pendant des heures avec Tenebro sur la capacité à survivre d’un ettin sans sa seconde tête. Cependant, pour les autres membres de la guilde, il aimait passer pour un rustre car il ne voulait pas qu’ils changent de comportement en sa présence. C’était un des nombreux bâtards d’Aldebern.

- Bon, et bien on va pouvoir commencer, déclara Tenebro, Kryf et Choum, venez m’aidez à portez les paquets de saucisse de gaki.

Les deux membres l’aidèrent, mais avec une certaine difficulté. L’un était tout en jambes, et cela faisait de lui un excellent coureur, et l’autre tout en bras, c’était le parangon du groupe (généralement, avec ses bras, il attrapait les habituels déserteurs du combat, Aldaran et Fiviss)

- Fiviss, ouvre un baril s’il-te-plaît.

La petite moniale saisit une hache et frappa le tonneau tellement fort qu’un jet de bière lui nettoya la face.

- Hum !!! De la Kranenburg, Quel bon choix chef !

- Aldaran ! Va me chercher les saucisses de gaki à la compote de pomme ! ordonna Tenebro au jeune rôdeur

Au bout d’une dizaine de minutes, les plats et boissons furent installés sur la table. Mopu revint en portant sur ses épaules un quartier de bœuf.

- C’est pour moi, dit-il, vous savez bien que je suis allergique à la viande de gaki.

Tous, sauf Tenebro, furent surpris de voir Mopu parler de manière distinguée. Ils s’assirent à table.

- Bon et bien, je porte un toast à notre ami Shyk. Levons nos verres, qui, bien sûr, contiennent du vin ! cria Tenebro

Des hourras sortirent de toutes les bouches présentes, et tout le monde trinqua à la santé de l’assassin.
Le repas se passa dans une ambiance conviviale et chacun mangea comme quatre. Mopu raconta deux blagues qui firent rire tout le monde. Presque une heure après le toast, et plusieurs histoires de batailles épiques, Tenebro demanda à Aldaran et Kryf d’amener la pièce montée. Elle était composée de quatre niveaux, le premier à la fraise, le seconde aux baies de Nundu, le troisième au chocolat, et enfin, le dernier, un gâteau aux racines de mandragores.

- Bon, je vais faire mon discours, déclara Tenebro

- Ouais ! s’exclamèrent en cœur Evany, Aldaran et Fiviss

- A toi, Shyk. Notre compagnon depuis toujours. Tu as toujours été là, pour défendre du plus faible au plus fort. Toujours là pour nous rappeler que la vie n’est qu’un vaste chemin, où l’expérience est la lanterne au bout du bâton de marche. Tu es cette lanterne. Nous sommes le bâton. Sans toi, nous ne serions pas aussi soudés. Maintenant, j’ai envie de dire, débouche le champagne et gloire à toi !

Tout le monde était en larmes.

- Ouin, Tenebro, c’est…snif…un anniversaire, pas un enterrement ! dit Xinae

- Oui ben j’ai fait ce que j’ai pu et…

Un grand boum, et plein de champagne dans les yeux de Tenebro. Shyk avait bien sabré cette bouteille.

- Aux bougies maintenant ! s’exclama-t-il, après avoir versé le contenu de la bouteille dans les verres des convives

- JOYEUX ANNIVERSAIRE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE ! JOYEUX ANNIVERSAIRE SHYK ! JOYEUX ANNIVERSAIRE !

- Allez, fais ton vœu ! crièrent les joyeux lurons

Shyk réfléchit un instant et souffla de toutes ses forces sur le gâteau du premier niveau. Toutes les bougies furent éteintes du premier coup.

- Bravo !

Tout le monde félicita l’assassin.

- Dansons dès à présent, ensuite nous mangerons le gâteau ! cria Fiviss

- Ces gâteaux avaient l’air appétissants pourtant… maugréa Mopu

- Vive la chanson ! Vive la chanson ! Ah ah ah la queueleuleu ! Ah ah ah la queuleuleu !

S’ensuivit le festin des gâteaux, avec des héros plus ou moins imbibés d’alcool.

Deux heures plus tard.
Non, un peu plus.
Tenebro venait de se réveiller, la robe plein de crème. Et il vit tous ses compagnons, du gâteau sur les vêtements. Et il se rendormit, simplement…heureux.

The END

En 5eme position : Stezer Blackfire
Il a gagné un cadeau du 1er anniversaire, 2 fragments d'obsidienne et 4 cadeaux de Nicholas le Voyageur.

Citation :

Comme chaque jour, un cri matinal réveilla le village d'Ashford. C'était le moa du vieux Ed qui, sans que personne ne sache pourquoi, avait pris cette étrange habitude. George s'étira lentement, et se leva de son lit avec une vigueur à faire passer une tortue bicentenaire pour un runner sous amphet'. Runner sous amphet' … il se demandait bien où il avait été cherché une expression pareille. A coup sûr, il l'avait entendu en écoutant une des histoires rocambolesques de Spence. Il se faisait appeler « le barde d'Ashford » et avait toujours quelque chose à raconter, mais depuis le temps qu'ils se connaissaient, George savait pertinemment qu'il était surtout un grand affabulateur. Oui, Spence lui avait dit un jour qu'il existait une sorte de drogue qui permettait de courir et de réagir beaucoup plus vite, et qu'elle prenait la forme de sucreries de couleur bleue, rouge ou verte. Non mais vraiment, des sucettes qui font courir plus vite qu'un moa chassé par une meute de loup … qui allait croire ça ?
Dehors, une petite brise soufflait et le soleil dardait ses premiers rayons. C'était vraiment un jour comme les autres. Enfin, presque. A cette pensée, George esquissa un sourire. Il se débarbouilla le visage, enfila les habits les plus propres qu'il pu trouver et se dirigea d'un pas rapide vers Ascalon.

L'éternel brouhaha de la ville n'avait pas changé. Il lui semblait que les marchands ne s'arrêtaient jamais de hurler, d'ailleurs pour quelqu'un qui n'y était pas habitué, le bruit devenait vite insupportable. Il fut interrompu dans le flot de ses pensée par une main qui se posa sur son épaule.
« Hey Georgie ! Comment ça va ?
- Spence ! Tu m'a fais peur.
- Au fait … Bon Anniversaire ! Quoi ? Tu pensais quand même pas que j'avais oublié ?
- Merci, répondit-il en souriant. Sinon, t'as pas vu Bob ? »
Bob était le troisième larron de la bande. Ce n'était pas son vrai nom mais honnêtement personne ne s'en souvenait. En effet ses parents lui avait affublé un prénom tout bonnement imprononçable, et son patronyme n'était guère plus facile à retenir. Alors bien que son nom n'ait rien avoir, il avait déclaré un jour « Z'avez qu'à m'appeler Bob » et tout le monde s'en était satisfait.
C'est alors que George entendit une étrange musique lui parvenir aux oreilles. Un Charr, se baladait en pleine rue en sifflotant et se dirigeait manifestement vers lui. Les gardes auraient sûrement réagi si la surprise n'avait pas été aussi grande, d'autant qu'il était vêtu uniquement de ce qui semblait être des sous-vêtements féminins. Arrivé à sa hauteur, le Charr s'arrêta et entonna un « C'est ton anniversaire !! » avant de commencer à danser. Très vite les visages ahuris des gens furent remplacés par une hilarité générale. Le Charr perdait des poils et un de ses bras velus tomba par terre, laissant apparaître un bras humain.
« Pff... t'es bête ! dit George, qui avait toute les difficultés du monde à réprimer son fou rire. Si tu voulais me faire peur c'est raté, Bob. La prochaine fois tu mettra quelque chose de plus effrayant que la petite tenue de ta mère.
- En fait au début je voulais t'organiser un strip-tease, mais aucune des filles de l'académie voulait. Faut croire qu'elles t'aiment pas. En même temps si tu t'efforçais d'apprendre une profession virile. Fais comme moi, guerrier ou -à la limite- rôdeur comme l'aut' mythomane. Mais non, môssieur veut se trimballer avec des collants.
- Hey ! J'suis pas un mytho ! tonna Spence. Et puis je te rappelle que la dernière fois que vous avez fait un duel, il t'a étalé.
- Normal, j'suis un vrai pote moi. J'l'ai laissé gagné, histoire qu'il gagne une peu de confiance en soit. Parce que si il avait un peu plus confiance en lui, il en serait pas là, à apprendre l'art de la domination pour compenser son sentiment de frustration résultant d'une impression constante et insupportable de rejet, provoquant un fort complexe d'infériorité .
- Mais qu'est-ce que tu racontes ?!
- Oh c'est juste un truc que j'ai lu dans un bouquin...
- Depuis quand tu lis des bouquins toi ?
- Ben je m'souvenais plus du nom de l'armure du prince Rurik, alors j'ai regardé dans Wikityria, puis j'suis tombé sur un article de son ancêtre, Freu D. Rurik. Rien que d'le lire ça m'a donné mal à la tête, alors j'suppose que ça doit être vachement profond comme phrase.
- De toute façon si aucune des filles n'a voulu faire strip-tease, c'est parce qu'elles te prennent toutes pour un gros phacochère.
- Pff... t'en a pas marre de sortir le stéréotype du guerrier un peu bête, rustre et pervers sur les bords ? J'ai un coeur moi aussi … Bref, tout ça pour dire que comme aucune voulait, j'suis passé au plan B.
- Rassure-moi, le plan B a foiré, ton plan C aussi et ça s'était ton plan D … demanda George, un peu inquiet.
- Non, non c'était bien son plan B, et encore t'as de la chance ça aurait pu être son plan A, ironisa Spence.
- En tout cas merci les gars, c'est sympa d'avoir pensé à mon anniversaire. »
Il n'eut pas le temps d'entendre les ''pas d'quoi'' des autres compères. Le cor de guerre avait résonné dans l'enceinte de la ville. Les marchands s'étaient arrêté d'haranguer les passants, et un silence glacial s'était installé en quelques instants. Tout le monde connaissait le son de ce cor, et chacun redoutait de l'entendre. George et Spence se tournèrent vers Bob.
« Quoi ?! J'vous jure j'ai rien fait ! »

Ascalon avait retrouvé une activité presque normale, à ceci près qu'une large file de jeunes gens s'était formée. Devant elle, une demi-douzaine d'officier de l'armée ascalonienne remplissaient des formulaires tandis qu'un autre hélait la foule :
« Jeunesse du Royaume d'Ascalon, votre peuple a besoin de vous. Le Roi Adelbern compte lancer une offensive contre les Charrs. Pour toute la durée de cette opération, le commandement de l'armée ascalonienne prévaudra sur celui de votre guilde ou de tout autre autorité. Si vous êtes membres d'une guilde, un dédommagement vous sera versé pour compenser votre engagement. »
- Pourquoi vous faites cette tête les gars ? demanda Bob. On a l'occasion de se remplir les poches et de voir du pays !
- Non mais il s'entend lui, voir du pays … et puis comment tu veux qu'on gagne quoi que ce soit dans l'histoire, à part un cercueil à notre nom ? répliqua Spence.
- Z'allez voir...
Il se retourna dans le sens de la file. La personne devant lui était un large guerrier d'une carrure tout bonnement impressionnante. Lorsqu'il fut au niveau des officiers, celui-ci annonça fièrement son nom.
« Guilde ?
- In Nomine Veritas. »
Bob se tourna alors vers George et Spence avec un sourire qui ne laissait présager rien de bon.
« Nom ? »demanda l'officier.
Bob annonça alors son nom, et devant la mine déconfite du militaire, ajouta :
« - Mettez juste Bob.
- Va pour Bob. Guilde ?
- Euhh …. In Nomine Veritas, monsieur ! »
Du Bob tout craché, toujours prêt à sauter les deux pieds joints dans les ennuis. Bien évidemment, aucun des trois n'avait de guilde. Il n'étaient encore qu'étudiants à l'académie d'Ascalon, et encore trop jeunes d'une ou deux années avant de pouvoir en intégrer une. Sentant que l'officier avait quelques réserves, George et Spence durent voler au secours de leur ami :
« - En effet monsieur, et nous sommes tous les trois membres de cette guilde, renchérit Georges. »
Puis Spence enchaîna avec une de ses histoires montée de toute pièce, racontant leurs pseudo-anecdotes et exploits au sein de la guilde. Plus par envie d'en finir avec les trois larrons que par réel conviction, l'officier déclara :
« Bien, je vous crois … Noms ?
- Clowney, George … non, avec un seul ''o'' et un ''w''.
- Et vous ?
- Spencer le barde d'Ashford, monsieur.
- Votre VRAI nom s'il vous plait … oh et puis peu importe. Bien, ça s'est fait. Voilà la suite des opérations : puisque vous êtes membres d'une guilde chevronnée, vous ne passerez pas par le centre de formation et vous intègrerez directement les rangs de la troupe d'élite, qui ouvrira les hostilités. Vous recevrez votre solde à votre retour ou votre famille la recevra le cas échéant. Dirigez-vous vers la file de droite et suivez les instructions. Suivant ! »
Voilà, grâce au génie de Bob, ils étaient maintenant dans de beaux draps. En même temps, ils n'avaient rien fait pour empêcher cette n-ième catastrophe, qui ferait à coup sûr de cette journée un anniversaire mémorable. S' il leur restait assez de temps à vivre pour pouvoir s'en souvenir.
George pensa à cette impression qu'il avait eu le matin même. Non, décidément, ce n'était vraiment pas un jour ordinaire.

En 4eme position : Hilrad Marcheciel.
Il a gagné un cadeau du premier anniversaire, 3 fragments d'obsidienne, et 6 cadeaux de Nicholas le Voyageur.
Plus un prix spécial coup de coeur de Morti.

Citation :

- Il faut que cela cesse, grogna Miranda.
La jeune femme était accoudée sur le rebord de la fenêtre appartenant à la petite maison que Derry, son amant et (elle l’espérait) futur fiancé, avait construit pour eux deux. Elle se rappelait avec affection son air pataud et emprunté quand il avait commencé, bon gré mal gré, à clouer des planches ensemble. Trois semaines et des centaines de planches plus tard, c’était devenu un charpentier amateur confirmé. Grace à des heures d’efforts, des décalitres de sueur, et à l’aide précieuse de Dave.
Elle reporta son attention sur la place du village, et sur ledit Dave, qui tentait à grande peine de tempérer la fureur qui avait envahi sa cavalière pour le bal à venir. Elle était responsable de la préparation de la soirée, après tout, se dit Miranda en écartant distraitement une mèche de cheveux auburn qui trainait dans ses yeux. Rien d’étonnant à ce qu’elle soit sous pression. Et rien de surprenant à ce que Dave n’arrive pas à la calmer. Il aurait dû abandonner cette idée depuis longtemps. Les hommes ne comprenaient décidément rien à ce genre de chose !
Mais qu’est ce qu’elle pouvait avoir une voix criarde, quand elle était en colère ! Pensa Miranda, fronçant les sourcils. Elle était si petite, pourtant, et paraissait si fragile dans sa robe verte toute en voile, alors que son courtisan faisait plus de six pieds de haut, et était taillé comme une armoire à glace. Pourtant, c’est elle qui dominait les débats, et le pauvre Dave ne savait plus quoi faire. La jeune femme soupira. Elle allait lui donner un coup de main, tiens. Elle se détourna de la fenêtre et se dirigea vers la porte, s’octroyant l’inévitable pause devant le grand miroir qui se trouvait près de la sortie, afin de s’admirer. La robe à manches bouffantes, d’un bleu nuit prononcé, qu’elle s’était choisie, était parfaite pour souligner ses formes pures. Elle avait l’air d’une grande dame, et elle savait déjà qu’elle ferait sensation. Elle allait faire battre des cœurs, et Derry allait fulminer un peu. Tant mieux, jugea-t-elle. Qu’il ne se repose pas sur ses acquis. Satisfaite, elle franchit la porte, remarquant que le soleil était déjà bien bas et ne tarderait pas à se coucher.
Une colombe s’enfuit à tire d’ailes, effrayée par une nouvelle explosion de colère. Personne n’osait parler à la jeune fille en vert, qui, elle, criait sur tout le monde à la fois. Personne, à part Dave, qui tentait toujours en vain de la raisonner.
- C’est INV-rai-sem-bla-ble, tonna-t-elle à nouveau. Est-ce vraiment trop demander que de mettre ces rosiers tous les huit pas ? Huit, pas douze, imbécile !
L’intéressé, un jeune homme fluet au visage couvert de boutons, prit la fuite.
- Mais allez-y, abandonnez moi tous !
- Morti, ma chérie… Tenta doucement Dave.
- Oh, et toi, lâche moi la grappe. Tiens, puisque tu n’as rien à faire, rends-toi utile. Va chercher les barriques de bière de nain. Elles ont été livrées à la porte sud du village, et les hommes que j’ai envoyé les chercher ne sont pas revenus.

Le pauvre homme s’éloigna en soupirant. Mercenaire guerrier de profession, il pouvait faire face à n’importe quoi, mais une colère de la petite Morti et il se trouvait toujours à court de moyens.

Morti se retourna, faisant voleter sa cape derrière son dos, et avisa Miranda. Elle la mesura froidement du regard, les lèvres pincées.
- Tu es très belle, dit-elle, sa voix polaire démentant le compliment.
Miranda leva les yeux au ciel. Le jeune nécromante qui se trouvait face à elle avait beau être une de ses plus proches amies, elle devenait insupportable quand elle était sous pression.
- Merci, dit-elle, prudente.
- Je n’ai même pas eu le temps de me maquiller correctement ! Se lamenta l’organisatrice. Mes joues manques de blanc, et mes tatouages sont mal huilés !
- Tu es superbe, lui assura Miranda, diplomate.
- C’est INVariablement la même chose, geignit la jeune fille. Quand je dois préparer une fête, tout se passe toujours à la dernière minute. Dave ! Plus vite ! Hurla-t-elle, en le voyant revenir en courant, deux énormes tonneaux calés sur ses épaules.
- Il en fait beaucoup.
- C’est un amour, chuchota Morti. Allez, on se presse ! Cria-t-elle. Où est mon second ?
- Je suis ici, votre seigneurie, balbutia Kalvin, un officier récemment promu, et dont la nécromante avait honteusement fait son larbin pour l’organisation de la soirée annuelle.
- Les INVités sont tous arrivés ? Demanda-t-elle, la voix soudain d’un calme inquiétant.
- Euh… Pas tous… Mais il reste encore quelques minutes, ils ne vont pas tarder.
- Bien sur, susurra-t-elle. Et les lumignons ?
- Pardon ?
- J’avais demandé à ce que toute la place principale soit éclairée par des lumignons canthiens, il me semble. Dis moi la vérité, ils sont INVisibles, et apparaitront à la nuit tombée ?
- Il semblerait que le bateau ait été pris dans une tempête, votre horr… honneur, balbutia le pauvre jeune homme. Il y a eu des dizaines de morts, et…
- Mes lumignons ! Se lamenta Morti, sur le point de fondre en larmes.
- Allons, allons, intervint Miranda. Voila, regarde par là, le gâteau géant que tu as commandé.
Un gâteau monstrueux, haut comme un homme, recouvert d’une montagne de crème, entrait en effet sur la place, posé dans une grosse charrette que tiraient péniblement deux yaks. On pouvait apercevoir des reliefs qui rappelaient des lettres sur le coté du dessert démesuré.
- Ah, enfin, quelque chose qui s’est bien passé. Ils n’ont pas oublié l’inscription !
Mais la jeune fille s’arrêta net, et plissa les yeux, afin de lire ce qui était écrit.
- Non… Murmura-t-elle.
En grandes lettres travaillées avec un art consommé, le texte semblait la narguer.
- Morti, il me semble qu’il est écrit…
- Joyeux AnnINVersaire, finit la jeune nécromante.
Miranda la sentit sur le point de se remettre à trépigner de rage, mais elle se trompait. Morti se détendit, lança un regard alentour, appréciant les belles tables remplies de mets de qualité, les décorations, les boissons disposées, les petits jeux qui attendaient les convives…
- C’est une catastrophe, j’abandonne, lâcha-t-elle.
Puis elle fit demi-tour et s’éloigna à grand pas pour finir de se préparer correctement, ignorant délibérément le sourire sardonique qui ornait les lèvres de Miranda. Celle-ci poussa un soupir de soulagement, et se sentit pousser des ailes à la vue de la splendeur de la grande place.
La soirée allait simplement être fantastique !

En 3eme position : Yobwo.
Il a gagné 1 cadeau du 1er anniversaire, 5 fragments d'obsidienne et 5 cadeaux de Nicholas le voyageur.
Ne jouant plus, il nous a demandé de répartir ses gains entre tous les participants. Merci à lui. Tous les auteurs ont donc reçun un cadeau de Nicholas et un fragment d'obsidienne supplémentaire. Le premier a reçu le cadeau d'anniversaire.

Citation :

TEXTE IN NOMINE VERITAS

Il pleuvait sur la terre poussiéreuse d'Elona. Un événement rare dans une contrée aussi souvent baignée par les rayons brûlants du Soleil. Pourtant de grosses gouttes s'écrasaient et transformaient les particules fines en une masse boueuse qui collaient aux vêtements. La robe d'Ether, blanche d'ordinaire, était maculée d'ocre-brun. Le derviche à la peau mat cachait son visage carré et ses yeux clairs sous le noir d'une capuche gorgée d'eau. La pluie avait traversé le tissu et l'humidité atteignit ses tresses grises ainsi que son cuir chevelu. Ether n'eut aucune réaction. La pluie comme la boue se situaient à des milles de sa conscience. De la main droite, il serra le manche d'une faux à la lame turquoise telle une vague sur le point de s'écraser.

A ses pieds un monticule. Un tertre couvert de fleurs sauvages au milieu de nulle part, perdu sur une île des Etendues de Zehlon. Le ciel charriait des trombes sur les larges feuilles des arbres environnants. L'eau s'accumulait en leur creux puis se déversait en fines cascades, si bien que le visiteur semblait plongé au coeur d'une fontaine naturelle. De la main gauche, il jeta une autre fleur. Elle se fondit parmi ses congénères.

« Joyeux anniversaire, Claire » murmura l'homme esseulé.

Il était impossible de savoir si des larmes couraient le long de ses joues. Mais ses yeux bleus perçaient la terre et fixaient un point dont aucun être n'aurait pu deviner l'emplacement. Ce qui n'avait rien de surprenant. Ether s'était toujours montré taciturne, comme au-delà du monde. Une âme solide aux épaules larges posée sur un socle de tristesse infinie. Claire l'avait aimé malgré son mutisme, malgré ses escapades, malgré cette partie qui fuyait en permanence devant les tentatives de compréhension. Et il avait aimé la moniale de Cantha malgré le feu et la glace, malgré ses deux visages, malgré le fouet et la rose.

Les deux écorchés vifs s'étaient rencontrés à l'aube d'une journée pleine de promesses, là où le vent frais du matin dévalait les pentes herbeuses qui descendaient doucement vers la péninsule de Panjiang et la mer. Cantha s'éveillait à peine. Les brins dansaient sous la brise, ondulant comme le pelage d'une bête immense. La lumière rasante créait de multiples éclats à la surface de l'onde. Il n'y avait rien à dire dans de telles circonstances. Le spectacle se suffisait à lui-même. Bien qu'Ether se sentit étranger loin des déserts d'Elona, la vision du levant ne cessait de l'émerveiller. Et il n'était pas le seul. Au devant se tenait assise une femme aux cheveux blonds noués en anneaux et habillée d'une tenue gris-bleue qu'il apprendrait plus tard à identifier comme kurzick. Pour le moment, il ne distinguait qu'une silhouette à contre-jour émergeant des herbes. La femme priait ou méditait. Une moniale de toute évidence. Elle ne ressemblait pas aux samaritaines qui exerçaient d'ordinaire cette profession. Inexplicablement, Ether fut attiré à sa hauteur. Il garda le silence, immobile aux côtés de l'intrigante fille et put mieux dessiner les contours d'un visage ovale aux traits fins, yeux clos et lèvres minces et serrées. Elle était belle et forte. Une première impression qui ne cesserait jamais de se confirmer.

Debout devant la tombe, trempé par la pluie qui lavait son âme, le derviche grimaça. Recontrer pareille femme avait été un incroyable coup du destin. La perdre également. Le Flot faisait et défaisait avec une écoeurante aisance les trames de ses récits. Impassible, le visiteur passa un doigt sur la faux. Du sang perla de la pulpe entaillée. Il s'en maquilla, du front jusqu'à l'arête du nez, traça deux traits sur ses pommettes avant de poser un dernier point vermeil sur sa gorge. Il exécuta une profonde réverence, sans doute liée au rituel qui l'avait poussé à se grimer de cette façon. Sa signification lui appartenait. Il rendait hommage à la disparue.

« Joyeux anniversaire » répéta-t-il.

Il inscrivit dans la boue trois lettres en guise d'ultime témoignage. Trois lettres chargées d'histoire qui se mélèrent aux traces de pas. I N V. In Nomine Veritas. Un sacerdoce que son ex compagne lui avait légué. Il se retourna et reprit la route. Peut-être ne reviendrait-il plus ici. Ou peut-être bien que si. Qui sait ? Dans les deux cas, les deux volontés seraient réunies. Une fois le derviche absorbé par le rideau de pluie, la tombe retrouva la solitude, un acronyme comme preuve de passage. La sépulture modeste d'une jeune femme.

Elle s'appelait Claire et aurait eu trente ans ce jour.

En 2eme position : Shuya Neferya
Il a gagné 1 cadeau du 1er anniversaire, 7 fragments d'obsidienne et 6 cadeaux de nicholas le Voyageur.
Ainsi qu'un cadeau spécial coup de coeur ed Seena Kae

Citation :

Pour un sourire

Qu’ont-ils tous aujourd’hui ? Que leur ai-je fait ?
Trop de visages heureux, trop de sourires, trop de réjouissances, je ne supporte pas cette promiscuité. Non pas que je ne supporte pas de voir des gens heureux, particulièrement quand il s’agit de proches, mais je n’aime pas cette façon de me regarder la mine réjouie alors que je m’efforce jour après jour de porter contre le monde cet air froid, ce visage dur et impassible qui me caractérisait si bien fut un temps.
Fut un temps…
A cause d’eux, j’ai abandonné cette vie de vagabonde, cette course contre la mort, cette tentative de ramener l’anarchie où seuls les plus forts et les plus débrouillards survivront. L’idylle d’un paysage sans cette mascarade de justice au nom de je ne sais quel Dieu est toujours fortement présente dans mon esprit, et si l’occasion se présentait, je n’hésiterais sans doute pas longtemps pour participer à la chute de ces institutions superfétatoires instaurées par les humains.
Et les humains ne sont pas les seuls fautifs. Face à leur parodie de justice, force est de constatée que les autres races ne sont guères plus brillantes. Les Norns se sentent supérieurs parce qu’ils sont plus grands. Leur hiérarchie découle directement de leur force, mais leur code de l’honneur est le membre pourri de leur race. Les Charrs ont prouvé leur faiblesse à partir du moment où ils ont envahi le royaume humain. Une caste qui agit de concert pour asservir une autre race n’a rien compris à la vie sur terre. Ma préférence va aux Asuras, bien que leur égocentrisme exacerbé m’insupporte quelque peu. Voila un peuple qui lutte et survie sans capacités physiques exceptionnelles.

Cet indélicat sang me tâche les mains. Ces ineptes soldats du blanc manteau ne se contentent pas de m’attaquer, ils salissent également mon armure et mes mains lorsqu’ils agonisent devant moi.
Un mouvement. Quelqu’un derrière moi.
Je me retourne vivement et me jette sur l’intrus.
Mauvaise idée. C’est Lionel.
L’assassin n’a au final pas grand-chose à craindre d’une attaque physique lancée de front par une Nécromante, qu’il connaît d’ailleurs plutôt bien.
Me voici affalée contre un rocher, après un contre rudement placé.
- ‘Faut pas être parano comme ça poulette ! Comment ça va ?
Judicieuse question, adressée à une armure plus ou moins habitée par quelque chose de vivant qui tente de se relever, le souffle court.
- Autant… que possible. Que fais-tu ici ?
- Une mission dans le coin… tu sais ce que c’est !
J’hausse un sourcil. Imaginer Lionel en mission ailleurs que dans l’Outre Monde ou le Domaine de l’Angoisse est un concept relativement difficile à visualiser. Il reprend la parole :
- T’es là ce soir ? ‘Y a une petite fête au hall de guilde, si tu peux venir ça serait sympa !
- Une fête ? En quel honneur ?
- Oh deux-trois trucs. ‘Toujours une bonne occasion de faire la fête ! Je compte sur toi !
Le voici déjà reparti. Une fête. Comme si j’avais une tête à faire la fête.
Du bruit sur la gauche. Des soldats du blanc manteau ont entendu nos voix. J’espère que ceux-ci vont valoir la peine de les tuer.

Le soleil se couche lentement. Il va falloir encore attendre une heure ou deux avant que la nuit n’étende ses ombres sur la Tyrie. Perchée sur le toit du hall de notre guilde, j’ai saisi ma plume et un morceau de parchemin pour écrire. En bas, certains commencent déjà un feu d’artifice. Certains… il n’y a finalement pas tant de monde que ça pour ce qu’ils voulaient fêter. Je compte une dizaine de personnes tout au plus.
La musique, les gâteaux, l’alcool… Cette ambiance ne me ressemble pas. Je préfère rester en hauteur, hors de leur vue, occupée à écrire.

Je me suis finalement endormie. Et me voici, transie de froid, me réveillant à peine sous le clair de lune qui surplombe le hall.
A l’heure où certains tentent de conquérir l’Outre-Monde, où d’autres s’affrontent plus violemment que jamais dans les hautes arènes du Grand Temple de Balthazar, où certains arpentent le continent pour diverses raisons, et enfin où la plupart des honnêtes gens dorment, ici, ce ne sont que rires, feux d’artifices tirés par dizaine, gâteaux et sucreries dévorés en un clin d’œil, alcool coulant à flot encourageant le timide à aborder sa demoiselle ou au contraire à raconter les histoires les plus salaces devant un groupe d’enivrés hilares. La guilde doit maintenant être presque au complet. Il semblerait que la fête soit contagieuse ; je ne suis pas sûre que tout le monde sache exactement de quoi il en retourne, pourvu qu’ils aient de la boisson et de quoi rire. Je n’aime pas la foule. Mais je trouve mes compagnons moins répugnants que les autres. Une scène de beuverie avec d’autres protagonistes m’auraient probablement incitée à profiter de leur état pour tous les achever et m’emparer de ce qui pourrait être intéressant, mais pas eux. Encore que… inconsciemment, j’y ai pourtant pensé. Mais je n’aurai jamais la volonté de le faire. A bien y réfléchir, il est possible qu’ils m’aient apporté quelque chose, qu’ils aient comblé un vide latent dans ma vie.
- Tu es là, espèce de gourde !
Cette voix féminine me fait sursauter. Taki s’est hissée sur le toit et est venue à ma rencontre. Je me renfrogne.
- Comment as-tu su que j’étais là ?
- Ton encre ! Elle coule depuis tout à l’heure par terre depuis le toit.
Dans mon sommeil, j’ai du heurter la bouteille qui s’est déversée peu à peu sur les ardoises avant de finir par terre. Quelle sotte, ça coûte une fortune. Taki me saisit le bras :
- Allez, viens avec nous !
- Je n’ai pas envie de faire la fête, j’écris.
Un petit sourire ironique passe sur le visage de mon amie.
- Et tu écris quoi ? Ou plutôt, avec quelle encre ?
Je grogne avant de répondre :
- J’écrivais un texte pour un concours qu’organise la guilde In Nomine Veritas. Et ce juste avant que je ne m’endorme, renversant par la même occasion cette bouteille d’encre qui m’a coûté suffisamment chère pour que je puisse être énervée.
- Allez, arrête de faire la tête et viens t’amuser avec nous pour une fois, elle est pour toi cette fête !
- Pour… moi ?
- Ce n’est pas pour rien que Lionel t’a invitée, nouillette !
Nariko nous a rejoints. Si cela continue, tout le monde se retrouvera sur le toit et tout ce que nous gagnerons, c’est l’effondrement des poutres, quelques bras cassés et plusieurs jours de réparations.
- Au départ, on avait juste invité ceux que tu connaissais le mieux, mais les autres n’ont pas pu s’empêcher de s’arrêter pour « prendre un verre ou deux », poursuit Nariko.
- Aujourd’hui, c’est ton anniversaire ! Complète Taki.
Je bafouille :
- Mon anni… ?
Je ne sais même pas quand je suis née. Et ils le savent très bien.
- Cela fait un an que tu es dans la guilde. C’est donc ton anniversaire. Viens maintenant !
Les deux filles descendent du toit. Je soupire, avant de me lever pour les rejoindre.
Navrant. Ils m’ont arraché un sourire, ces idiots.

Et en 1ere position : Maddox Bourrinx
Il a gagné un cadeau du 1er anniversaire, 10 fragments d'obsidienne, 7 cadeaux de Nicholas le Voyageur et un bouclier éternel.
Plus un cadeau spécial coup de coeur d'Arkelia Windfeather.

Citation :

Concours Fanfic 4ème anniversaire [INV]

Depuis mon départ de Cantha, j’ai traversé bien des continents et vu bien des choses. Mais rien n’égale la splendeur et l’espace des domaines de Kryte. Ce continent, bijou du monde Tyrien, est sublimé en son centre par une perle aux milles éclats: j’arrive à l’Arche du Lion.

Au Nord et à l’Ouest de l’Arche se trouvent des contrées verdoyantes où, à chaque détour, il nous est possible d’éprouver peur ou admiration, émotions caractéristiques de l’aventure.
A l’Est, nous pouvons observer des montagnes aux sommets infinis, d’une blancheur préservée par le temps, signe de l’ancienneté de notre monde.
Au Sud de la capitale est visible une étendue magnifique et insaisissable couleur saphir. J’aime à regarder cette mer depuis la cité. La sensation que j’éprouve alors est indescriptible, comme une impression de n’être qu’un astre dans le ciel infini. Son mouvement saccadé me rappelle que rien ici-bas n’est acquis (la guérilla actuelle en est bien la preuve).

Après avoir effectué mes emplettes chez Bodrus, l’ami marchand du coin, je me permet une petite Bière des Nains dans la taverne voisine. C’est en sortant que je vois sur la porte une annonce qui ravive un de mes souvenirs :

« Citoyen, Citoyennes, Héros et Héroïnes,

Un grand évènement est organisé en cette fin de semaine : le quatrième anniversaire des adeptes de la Vérité !

Une fête exceptionnelle, des courses dans tout le monde Tyrien, des concours de peintures, une loterie, tout est là pour vous satisfaire et vous amuser !

Pour participer, il vous suffit d’inscrire votre nom à la suite de notre annonce. Chaque jour, un membre de notre groupe relèvera les participants inscrits !

Conviez-vous à ce grand évènement !

Et n’oubliez pas….IN NOMINE VERITAS !

[INV]»

« Fête exceptionnelle »…Cette expression ravive un moi un souvenir Ô combien agréable…

******************************

Je venais alors d’assister à l’arrivée d’un nouveau Dieu, ou plutôt d’une nouvelle Déesse. J’avais vécu le péril de ma vie dans le Royaume du Dieu maudit (mais cela est une autre histoire).
Après ces moments éprouvants, j’avais décidé de prendre quelques jours de tranquillité sur l’île de la solitude, repère de mon ami Mai Morne.
Au bout de 2 jours, l’agent Xunlai, peu bavarde mais toujours à disposition m’avais dit :
« - Sais-tu que prochainement se déroulera la célébration de la création de notre monde ?
- Non. » lui avais-je répondu, étonné par sa soudaine prolixe. « En quoi cela consiste-t-il ?
- En une fête exceptionnelle qui se déroulera maintenant tous les ans, à cette période…
- Intéressant…Où cela aura-t-il lieu ?
- Dans toutes les capitales du monde connu : Kaineng, Kamadan, Arche du Lion. Toi qui a l’air épuisé, un peu de compagnie et de détente ne te serai que bénéfique ! » me lança-t-elle, critique…

Je n’eu pas à réfléchir beaucoup pour prendre ma décision. Après tout, je prendrais l’air une heure, et cela ne me ferai pas de mal.
J’eu raison sur une seule des deux affirmations : cela ne me porta pas préjudice mais la fête dura bien plus qu’une piètre heure.

Ces journées furent parmi les plus exceptionnelles de ma vie ! Jamais je ne m’étais autant amusé ! Les courses de Scarboule, le jeu des anneaux, les devinettes mais surtout les feux d’artifice retinrent toute mon attention ! Le mélange des couleurs - rouge, bleue, verte, jaune ! - m’a fait redevenir le jeune et intrépide mais rêveur gamin que j’avais pu être à l’époque de mes huit ans, alors émerveillé par la nature aux alentours du Monastère.
Pour moi, ces feux dans le ciel évoquaient le monde mystérieux qui nous entourait mais également la puissance explosive qu’il pouvait dégager dans les moments les plus inopportuns.

Le plus magnifique fut lorsque je croisai une de mes amies d’enfance (envers laquelle j’ai toujours eu un petit faible, je peux me l’avouer…). Elle avait grandi et s’était embellie...
J’étais en train de déguster un de ces délicieux gâteaux lorsqu’elle attira mon attention. De dos, je cru me tromper sur son identité.
«- Nessie ? » glissais-je, de la chantilly sur la bouche. Elle se retourna. Vêtue d’un pantacourt jaune accordé à ses tatouages bleus ciel sur son buste, le tout faisait ressortir sa chevelure d’un jaune flamboyant. Quel contraste avec sa peau mate ses yeux bleus ! J’en fut ébloui.
«- Maddou ! Quelle surprise ! Tu manges toujours aussi proprement !» s’exclama-t-elle, mutine.

Et je revis dans son sourire les journées passées à lui promettre monts et merveilles avant que nous soyions séparés sur deux voies différentes (Warmo, un crétin ancêtre de Shing Jea, avait instauré une guéguerre entre les moines et les guerriers…).
Nous nous mîmes alors à discuter de ce que nous avions fait, l’un et l’autre, durant toutes ces années, et pendant cela, l’Arche était en fête… Les trois jours restants, nous étions inséparables. Les attractions de l’anniversaire de la création du monde étaient éparpillées sur tout le territoire de l’Arche et nous en profitâmes pour toute les faire ! A force de temps, nous connaissions les moindres recoins de la Cité.
Que d’éclats de rire en observant clowns et tours de magie ! Etaient réunis dans la cité des personnes de toutes les origines mais dont le point commun était une intense expression de bonheur sur les traits de leur visage…

******************************

« Bonheur», tel est le mot qui résume bien ma vie depuis ce moment là, il y a 4 ans. Tous les ans nous nous retrouvions à l’Arche ou exceptionnellement au Monastère, afin de revivre ces moments de joie et d’hilarité (bien qu’après cette rencontre, les éventuelles séparations furent brèves).

A la remémoration de ce souvenir, j’inscris mon nom en bas de la feuille : « Maddox Bourrinx »…«IN NOMINE VERITAS » : après tout, pour utiliser pareille devise, ils doivent sûrement connaître la véritable signification des noms, même les plus communs…et ce talent m’intrigue…puis, cela sera une occasion de manger un de ces gâteaux à la chantilly…ou de voir un de ces feux d’artifice…

Un énooooorme bravo à tous les participants!

Comme vous avez pu le voir, tous ont amené les INV de manière différente et originale! Ce fut un vrai plaisir de vous lire et j'avoue avoir bien envie de lire d'autres aventures de certains personnages!

Certains auteurs nous ont demandé des critiques plus détaillées de leurs oeuvres, ce que nous allons faire dans le sprochains jours.

Tenez-le forum à l'oeil ^^

Merci à vous pour cet event.

J'me suis régalé le peu que je suis venu (l'ambiance ne donnait pas envie de repartir ^^).

A bientôt pour une prochaine j'espère